lundi 30 juillet 2012

Les graines de l’aventure ou une leçon de grand-mère


 J’adore je jardinage, je n’y connais pas grand-chose mais il y a tous les jours quelque chose de nouveau qui s’y passe. De bien ou de moins bien, mais toujours nouveau.
Ca palpite, ça grouille de petites bêtes, ça vibre en permanence… ça vit.

Une de mes grand-mères est un as du jardin, une encyclopédie du jardinage, elle possède ce qu’on nomme quelquefois « les pouces verts » comme Tistou, le héros d’un roman qu’on lit quand on est enfant (je ne saurais que trop vous le conseiller même à l’âge adulte).
Donc ma grand-mère me coach pour tout ce qui pousse, tout ce qui est du domaine du jardin, entre autre…

Avant ses conseils, mes plantes dépérissaient, et mourraient. Je m’étais convaincue que m’approcher des plantes c’était les mettre en danger !
Certaines personnes conseillent de leur parler. Moi, je ne savais pas trop quoi leur dire… Parler aux chats ou aux chiens me semblait plus facile quoique pas complètement net. Mais les plantes…

Et puis j’ai eu la chance de passer du temps avec elle, de voir ce qu’elle faisait dans son jardin, comme elle agissait… ce qu’elle leur disait.
Ma grand-mère les engueule ! J’ai adoré !

Ma grand-mère ne te dit pas quelle plante tu mets à quel endroit, et ne te débite pas les lois et théories savantes sur la botanique. Pourtant elle se soigne avec elles, sait quelle décoction de quelles feuilles ou fleurs pour quels maux. Sans parler de son savoir même de jardinière.

Elle m’a dit :
-       Essaie, tu plantes, si ça pousse, tant mieux ! Si ça ne pousse pas, tu replantes, la même chose ou autre chose, comme tu as envie…

La sagesse même…
J’appellerai cela « les pieds qui touchent bien par terre » ou le bon sens paysan !

Alors, maintenant, je plante.

Des fois ça pousse, des fois ça ne pousse pas. Je ne sais pas toujours pourquoi et ça n’a plus autant d’importance. Ce qui est important, pour moi, c’est d’essayer, c’est d’y mettre tout mon cœur sans pour autant le perdre quand je n’obtiens pas le résultat escompté.

Et maintenant, ça pousse souvent…
 













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vendredi 27 juillet 2012





Au début était le Verbe… ou L'histoire de ma tarte Tatin !



On pense, on pense et on y repense encore… Et puis à un moment on fait. Là, la différence entre penser et faire apparaît comme par magie.
Le Verbe comme le Mot, comme l’idée, comme un concept ou comme un rêve ?
Ou plutôt le Verbe comme Action !

Je pense à mes vêtements, j’imagine, mes vêtements portés, je détermine leur « mise en situation », avec quelles chaussures, des bijoux ou pas, dans quel lieu, quel décor, bla bla bla… Je pense, quoi !
Et puis, je les prépare (laver, repasser, mise en ordre), je sélectionne mes accessoires, je peaufine mon décor, tout doit être parfait, comme dans mon idée, comme dans ma tête… Comme dans un rêve !
Et… ACTION !

Shoot, Shoot, Shoot !
Comme les pros, comme sur les tournages de film ou les prises de vue pour les pubs !

Là déjà, apparaîssent quelques différences avec les tournages sur lesquels je travaille, pas de HMC (Hair/ Make up/ Costum) ni d’assistant plateau, ni bloqueur, ni habilleuse, mais ça je vous en reparlerai dans un autre post : le travail d’orchestre.
Bref, tu as mis en action ton idée ! Alors t’es heureux comme Ulysse qui avait fait un long voyage !
Tu te poses prêt à contempler ton œuvre !
Et… Patatra … Chute libre ! Sans parachute, sans filet de sécurité tellement t’y croyais à ton concept, ton idée, ton truc pensé, et repensé !
WTF ? Tu te dis d’un air hautain ! Je ne pouvais pas me tromper puisque j’ai bien tout pensé comme il faut…
Force est de reconnaître, c’est à dire qu’il te faut du temps, et surtout d’autres personnes qui te forcent à reconnaître que… Ben non ! Pas bon, pas comme ça, pas du tout…

Allo Houston, on a un problème !

Deux solutions s’offrent à toi :
-       Tu prends ta pelle et tu creuses… ( ou ta corde et tu tires, comme tu préfères!)
-       Tu prends ton courage à deux mains, plus les pieds… et ton piolet, et tu t’accroches !

J’ai choisis la deuxième solution ! J’ai recommencé les images, sans cesse, en éliminant à chaque fois ce que je voyais dessus qui ne me convenait pas !

De mes erreurs, j’apprends, je reprends, je continue, je m’accroche…

Et puis des fois, avec de la chance, t’as une tarte Tatin qui apparaît ! Une erreur de cadrage, qui t’offre un joli résultat, un truc pas pensé, pas prévu. Alors tu savoures ta part de tarte sans plus de questions ni réflexion.

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