mardi 4 septembre 2012

Ma toile


J'ai horreur des araignées!
Elles me font peur...

C'est la chose elle-même avec toutes ses pattes qui me terrifie.

Pourtant, je les admire.

J'admire leur oeuvre, leur chef-d'oeuvre!

L'ouvrage de l'araignée.
La complexité de la toile qu'elles tissent sans relâche.
Ce fil d'une extreme finesse et pourtant si solide, si résistant.

Elles peuvent tisser des toiles immenses. Quand je tombe dessus, ma question est comment a-t-elle pu s'élancer si loin.
Le premier fil à tendre...

Je me souviens à l'école d'avoir fait un espèce de tissage, entre des clous, sur une planche de bois. L'époque des cours d'EMT... Tu comprends assez facilement le principe des noeuds pour faire tourner ton fil.

Mais dans la nature, le premier fil est souvent posé de façon incongrue... Il s'élance dans les airs sans être soumis à l'apesanteur. Je veux dire, souvent l'araignée ne tombe pas du plafond (malgré l'expression consacrée)
Le fil peut se tendre à l'horizontale.
Sans aucun relais.
Sans aucun appui.

J'admire la création, la créativité et l'impudence.
J'admire aussi la force de travail, la régularité de l'oeuvre.
J'admire également l'endurance et l'exigence.

Je ne crois pas qu'on puisse parler de motivation.
Elle est comme cela.
Elle est son oeuvre.

Une bonne ouvrière?
Un artisan appliqué, plutôt.

Et sa toile, qui est pourtant un piège mortel, est de toute beauté.
Une artiste.


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